dimanche 23 juin 2013

Le Gender à l’école : une victoire en trompe l’œil !
In Alliance Vita

Ainsi en a décidé le ministre de l’Education nationale, l’amendement « L’école assure les conditions de l’éducation à l’égalité de genre » a été retiré à sa demande. Et il s’explique :
« Il a toujours été clair, et je vous l’ai dit, que je n’ai jamais – comment pourrait-on le faire ? – nié cette différenciation biologique ou physiologique, mais je pense qu’il est de notre responsabilité d’enseigner à chacun que les différences sociales ne reposent pas sur des différences biologiques, et de faire que l’école, qui porte cette philosophie, lutte contre toutes les discriminations, pour l’égalité filles-garçons, contre l’homophobie. »


Soit, l’éducation à l’égalité de genre ne sera pas inscrite dans le marbre de la loi. Ce que le ministre oublie de dire c’est que ses programmes d’éducation sur l’égalité, contre les stéréotypes et l’homophobie ne connaîtront de succès qu’en visant l’indifférenciation des sexes, et en niant l’altérité et la distinction homme/femme.
C’est bien cela l’éducation à l’égalité de genre.
Le ministre a pris soin de donner sa définition :
Que veut-on dire en parlant de genre ? C’est qu’une différence biologique, physiologique, que personne ne va contester, entre les hommes et les femmes ne peuvent pas servir de justification à un certain nombre d’inégalités, dans l’orientation scolaire, par exemple, qui relèvent de constructions historiques et culturelles.

Pour justifier ces programmes, il suffirait de ressortir les stéréotypes du siècle dernier, petites filles en rose et petits garçons en bleu, ou encore : l’orientation des filles vers les études littéraires et des garçons vers les études scientifiques…
Ce que le ministre oublie de dire, c’est qu’une majorité de filles entrent en médecine, dans les écoles d’agro ou à l’école de la Magistrature.

Ne nous y trompons pas : ce qui n’est pas inscrit dans la loi sera appliqué par les directives du ministère de l’Education nationale. Il suffit de consulter les programmes d’éducation sur l’égalité garçon/fille, sur la lutte contre l’homophobie dès la maternelle et enfin sur la lutte contre les stéréotypes dès la crèche.
Le ministre veut-il nous faire croire que les professeurs comme le personnel de la petite enfance contraindraient les élèves à des choix ou des activités sexistes ? Pour mieux justifier de retirer les poupées et les voitures, ou pour dénoncer les choix d’orientation scolaire des élèves ?
En voulant supprimer une soi-disant contrainte sexiste, ces programmes ont pour objectif de mettre en place une société asexuée, déniant toute distinction homme/femme tant biologique que culturelle ou sociale : c’est l’égalité par effacement, une égalité abstraite de ce qu’est l’homme et la femme, dans leur singularité et dans ce qui leur est commun.

N’est-ce pas un nouveau totalitarisme ?

Le dossier actualisé sur le concept de genre est consultable sur le Site NFE

Elizabeth Montfort, ancien député au Parlement européen
Nicole Thomas-Mauro, ancien député au Parlement européen

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