mardi 12 juillet 2016

PMA: COMMUNIQUE LMPT

Par Edouard


 communiqué de presse

 PMA « sans père » : tolérer serait synonyme d’autoriser

Tous nés d’un homme et d’une femme

Paris, le 4 juillet 2016

La Manif Pour Tous dénonce l’hypocrisie du gouvernement qui d’un côté affiche sa fermeté pour lutter contre le droit à l’enfant et qui de l’autre ferme les yeux sur le contournement de la loi en supprimant les sanctions.

Ce qui n’est pas interdit… est autorisé ! Cette évidence doit visiblement être rappelé au gouvernement. La Ministre de la famille, Laurence Rossignol, a en effet confirmé ce matin la volonté du gouvernement de supprimer une circulaire qui punissait les gynécologues orientant les femmes célibataires ou homosexuelles à l’étranger pour y subir une PMA « sans père ». « C’est stupéfiant. Le gouvernement veut donc supprimer un outil qui permet de faciliter le respect de la loi » réagit Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif Pour Tous. « La loi protège l’enfant en évitant et en sanctionnant la fabrication délibérée d’orphelins de père » poursuit-elle. De fait, la PMA, c’est à dire l’Assistance Médicale à la Procréation, est un acte médical destiné à apporter une réponse aux couples confrontés à une infertilité durable et médicalement constatée. Puisqu’il faut un père et une mère pour faire un bébé, la PMA est bien évidemment réservée aux couples homme/femme.

Devant la pression exercée par les associations LGBT reçues jeudi dernier par François Hollande à l’Elysée, le gouvernement fait preuve de faiblesse. Sans remettre en cause l’interdiction de la PMA pour les couples de femmes et les femmes célibataires, le gouvernement entend commencer à faciliter le contournement de cette interdiction, c’est-à-dire faciliter le non respect de la loi. Si la circulaire est supprimée, rien n’empêchera les gynécologues d’orienter les femmes vers des centres de PMA à l’étranger pour y réaliser une PMA « sans père ».

« N’en déplaise à Mme Rossignol, Ministre des familles l’expression PMA « sans père » définit parfaitement la réalité car il s’agit d’écarter délibérément le père de la conception de l’enfant qui sera victime de ce droit à l’enfant. Le désir d’enfant d’une femme ou d’un couple de femmes ne justifiera jamais de priver un enfant de son père en programmant de le rendre orphelin avant même sa naissance » explique Ludovine de La Rochère.

Pour La Manif Pour Tous, la suppression de cette circulaire reviendrait à mettre le doigt dans un engrenage qui risquerait de mener à la PMA « sans père » puis à la GPA, autre revendication des militants radicaux LGBT qui marquerait le triomphe du droit à l’enfant. Raison de plus pour Laurence Rossignol, ministre en charge des familles, mais aussi de faire preuve de fermeté pour défendre les droits les plus élémentaires des enfants et ce, en cohérence avec la Convention internationale des droits de l’enfant dont la France est l’un des 197 pays signataires.

LOI TAUBIRA:SI LE PEUPLE N'EST PAS ENCORE PRET, TOUT EST POURTANT LA POUR IMPOSER LA POLYGAMIE

Par Edouard in Le Prisme

 Après le mariage gay, la polygamie ?

"Nous souhaitons conserver le mariage comme cadre juridique de protection de la famille et de la filiation et ne pas en faire une reconnaissance sociale de l'amour, si je puis dire, qui ouvre la voie à de très nombreuses dérives. D'autres minorités chercheront à faire reconnaître leur forme d'amour, je pense notamment à la polygamie." déclarait Marion Maréchal-Le Pen lors d'une conférence de presse à Milan avec la Ligue du Nord. Des propos qui firent immédiatement bondir les adeptes du politiquement correct, en réalité moins en raison de la teneur des propos que de l’étiquette politique de la personne concernée. Et si Marion Maréchal Le Pen avait raison ?

D’emblée, commençons par clarifier la visée de ce papier : je ne souhaite pas à tout prix polémiquer en soutenant que la polygamie est une pratique similaire à l’homosexualité. Je voudrais seulement mettre en lumière la logique libérale-libertaire qui a conduit à l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Une logique implacable, cohérente et rigoureuse. Mais une logique condamnable et réfutable.

Pourquoi, par exemple, conserver la monogamie ? Pourquoi ne pas enfin reconnaître que jusqu’à maintenant seuls les monogames ont pu se marier et qu’ainsi les polygames ont été injustement discriminés puisqu’ils n’ont pu se marier qu’en niant leur désir polygame ? A cette question, que j’ai posée lors de mon audition à la Commission des lois de l’Assemblée nationale (13 décembre 2012), il m’a été répondu, en la personne du député EELV Sergio Coronado, que le peuple français n’était pas (encore) prêt à accepter cette grande réforme sociétale. Il est donc évident que la loi Taubira reste «polyphobe» et qu’aucun argument sérieux ne peut être opposé à la revendication de l’ouverture du mariage civil aux individus voulant contracter un mariage à n partenaires.” écrit Thibaud Collin dans Causeur, comme pour montrer que la polygamie n’est pas loin. Remontons un peu le temps pour se remémorer le débat qui eut lieu en 2013 à propos du mariage gay.

Erwann Binet, chef de file de la gauche sociétaliste pro-LGBT

PMA: PARLONS PLUTOT DE L'INSEMINATION ARTIFICIELLE AVEC DONNEUR

Par Edouard in Le Figaro.fr

«La PMA n'est pas un marqueur de gauche»

FIGAROVOX/ENTRETIEN - La militante féministe et de gauche Marie-Jo Bonnet analyse les conséquences et les enjeux d'une extension de l'aide médicale à la procréation aux couples lesbiens. Selon elle, cela soulèverait de nombreux problèmes éthiques.

Marie-Josèphe Bonnet est historienne. Femme de gauche engagée depuis longtemps dans les milieux féministes, elle avait participé à la fondation du mouvement des «Gouines rouges» dans les années 1970. Dans son dernier livre Simone de Beauvoir et les femmes (Albin Michel, 2016), elle analyse le rapport ambigu de l'auteur du Deuxième sexe à la cause des femmes.

FIGARO: «Il n'y a aucune raison de discriminer les couples lesbiens par rapport aux couples hétérosexuels», a dit récemment Laurence Rossignol, affirmant sa volonté d'ouvrir la Procréation Médicalement Assistée aux femmes homosexuelles. Que pensez-vous de cette prise de position?


MARIE-JO BONNET: Le mot «discrimination» ici ne convient car on ne peut pas comparer les couples hétérosexuels dont un membre est stérile avec les couples de femmes qui ne le sont pas. Pour parler discrimination il faudrait que les deux situations soient comparables, ce qui n'est pas le cas ici.

Par ailleurs, parler de «PMA» pour les couples de lesbiennes n'a pas de sens et la plupart des gens ne savent pas ce que ce sigle recouvre. Il faudrait en fait parler de l'IAD, c'est à dire d' «insémination artificielle avec donneur», et précisons, «donneur anonyme». Or c'est l'anonymat qui me pose problème, pour les couples de femmes comme pour les couples hétérosexuels. On a décidé de ne pas regarder la stérilité en soi, mais «l'infertilité» des couples. Du coup, on masque le fait que dans le cas des couples hétérosexuels c'est l'homme qui est stérile. Il n'est pas le père de l'enfant. Toute cette histoire est batie sur un mensonge dont la première victime est l'enfant. De quel droit est-ce que je m'autoriserais à priver l'enfant de la connaissance de ses origines?