mardi 6 décembre 2016

Questionnant la politique LGBT du groupe, sa mobilité est gelée

A l’occasion du colloque de l’Autre Cercle (lobby LGBT dans les grandes entreprises) qui se tiendra le 29 novembre pour la sortie du livre « Mon employeur a fait son coming out » , nous diffusons le témoignage d’une personne qui s’est vue refuser un poste car elle questionnait la politique communautariste LGBT de son entreprise. Ne voulant pas cautionner la révolution civilisationnelle visée, elle a fini par démissionner.
 Témoignage
Salariée depuis quatre ans et demi d’une entreprise américaine internationale et responsable depuis quelques mois de la gestion des compétences en RH, je dois notamment suivre des indicateurs sur la diversité des talents, puisqu’une des priorités du groupe est de mettre l’accent sur la diversité, à savoir le soutien des minorités suivantes : les handicapés, les « LGBT » (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels), les femmes et quelques minorités ethniques. Ce soutien envers ces minorités passe par le recrutement, la gestion de carrière et des talents, l’accueil au sein du groupe, l’organisation d’événements/conférences, des formations, des communications sur l’intranet ou via des visuels au sein des locaux.
Au mois de juin 2016, je découvre que ce mois est consacré au soutien de la cause LGBT dans notre entreprise et ce chaque année depuis 2012. Je réalise également que cette minorité fait l’objet d’un communautarisme prononcé, contrairement aux autres minorités. Cela de plusieurs manières :
  • - En encourageant fortement les employés à rallier la cause LGBT par le port du badge aux multi couleurs de la gay pride et/ou par l’insertion dans leur signature d’email d’un logo spécial en soutien à la communauté LGBT (aucune autre minorité ne fait l’objet d’un tel soutien visible).
  • - En consacrant depuis 2012 tous les mois de juin à la communauté LGBT, par des événements, formations internes, conférences et soutiens visuels spécialement préparés pour l’occasion.
  • - En publiant aux 5000 employés en France un document sur le management de la diversité LGBT présenté comme référentiel commun, doté d’un schéma prônant le genre comme fondement de notre identité (le sexe n’y figure que comme un attribut biologique qui ne dit rien de notre identité)
  • - En faisant témoigner des salariés LGBT sur leur vie privée : comment vivre leur orientation sexuelle dans le travail tout en assurant l’évolution de leur carrière
Alors je m’interroge sur le rôle de notre entreprise à communiquer sur l’orientation sexuelle et l’identité de ses salariés. Certains salariés s’interrogent aussi autour de moi. Je décide donc en tant que responsable RH de transmettre ces interrogations au département en charge de la diversité. Je leur fais part de mes questionnements sur les contenus parfois orientés de la communication sur les sujets LGBT, tout en spécifiant mon respect pour leur travail et mon souhait de pouvoir échanger. Je reçois alors une étonnante réponse, je cite : « Il s’agit d’une vraie incompréhension de ta part, le rôle du département est de favoriser un univers inclusif et nous n’entendons pas débattre plus avant des questions évoquées dans ton mail, totalement étrangères de la seule préoccupation qui motive notre politique sociale : le bien-être de nos salariés ». Je leur fais part de ma déception devant ce refus de dialogue.
L’été passe. A la rentrée 2016, je postule en interne à un poste RH ouvert qui m’intéresse. A ma grande surprise, la DRH m’annonce qu’elle ne peut pas me confier ce poste car malgré mes bonnes évaluations professionnelles, suite à mes remarques et mails sur le thème LGBT, elle ne peut plus me faire confiance pour porter les valeurs diversité du groupe. Par ailleurs, une autre DRH me reçoit également et déclare : « tes propos dans ton mail à la responsable du département diversité sont étriqués, fermés, prosélytes et cela saute aux yeux, tu es chrétienne ». Le couperet tombe, les DRH me refusent toute évolution de carrière et je suis discriminée pour avoir tenu des propos en désaccord avec les valeurs du groupe. D’après la DRH, je risquerais même de commettre des actes homophobes et donc je serais indigne de confiance et n’aurais pas les qualités requises pour continuer à assurer mes missions. Désespérée par la situation mais décidée à faire entendre ma voix, je tente plusieurs discussions avec la direction RH, mais elle me renvoie la balle et s’interroge sur ma présence dans le groupe puisque je ne suis pas en accord avec ses valeurs. J’ai tenté en vain de leur expliquer que des désaccords pouvaient exister, être exprimés et faire l’objet d’un dialogue, sans pour autant remettre en cause mon travail et ma légitimité à travailler dans l’entreprise.
En réalité, par leur refus d’échanger, je comprends que cette stratégie du groupe cache un but politique, économique et social de promouvoir le lobby LGBT dans le monde, mais les DRH ne peuvent me l’exprimer ainsi. Je suis également consciente que leur combat passe nécessairement par une révolution civilisationnelle troublante : les salariés ne seront plus des hommes ou des femmes mais des hétérosexuels, lesbiennes, gays ou transsexuels, étape indispensable pour forcer le changement de la norme. Leur méthode est idéologique et sectaire. Je décide finalement de refuser d’accompagner ce changement en tant que responsable RH et pose ma démission.
Il m’a alors semblé nécessaire de témoigner publiquement du refus catégorique de dialogue de la Direction RH dont j’ai été victime sur un sujet qui pourtant méritait dialogue. Mon objectif par ce témoignage est aussi d’éveiller les consciences sur le communautarisme LGBT en marche dans de nombreux grands groupes, souvent décidé par une minorité au détriment du bien-être de la majorité des salariés et de la cohésion collective. En effet, les conversations que j’ai pu avoir avec des salariés exprimaient un réel malaise. Beaucoup sentent bien que la sexualité des salariés n’a rien à faire dans l’entreprise, dont le seul souci devrait être de valoriser les richesses des hommes et des femmes qui la composent.
Je remercie VigiGender pour nos échanges et pour m’avoir fait confiance afin de témoigner de ce que j’ai vécu. J’espère aider d’autres personnes à libérer le dialogue et à oser affirmer que les mœurs sexuelles n’ont pas leur place dans l’entreprise.
Le 26 novembre 2016



En rose et bleu 
Chronique de Ludovine « Les habits trop grands de Président de la République »
 Le retour au réel aura été finalement brutal : le Président de la République le plus impopulaire de la Vème République ne se représentera pas à l’élection présidentielle pour un deuxième mandat.
François Hollande paye le prix fort de sa posture fondée sur l’arrogance, la mystification et l’inaptitude. Conséquence : le lien entre le Président et le peuple français s’est rompu dès les premiers mois de son quinquennat.
Le futur ex-Président de la République a été arrogant vis-à-vis de toutes les catégories de la population, à commencer par les familles. Dix-huit millions de foyers ont été touchés par ses réformes fiscales et sociales. Il a réussi à tous les appauvrir et, pour la première fois depuis vingt ans, à faire baisser la natalité au point d’être loin du seuil de renouvellement des générations.
Les Français ont la mémoire plus longue que ne le pensent les responsables politiques. Bien au-delà du clivage gauche-droite, François Hollande a été perçu comme un président diviseur. Sa méthode alliant mépris et silence face à ses opposants a choqué les consciences. Son passage en force lors des débats sur la loi Taubira, tandis que des millions de Français demandaient des états généraux de la famille pour évaluer le sens et les conséquences de ce projet, débattre et approuver, ou non, « une réforme de civilisation », a largement contribué à son impopularité profonde et durable.
L’allocution du président de la République annonçant sa non-candidature illustre la deuxième facette de sa posture : la mystification. Il déclarait dans son discours avoir réussi à protéger le modèle social français, l’école, la justice, les déficits, etc. Pense-t-il vraiment que sa destruction pierre à pierre de la politique familiale française aura protégé ce modèle social ?
Que dire devant un tel déni face à la réalité, aux chiffres qui trahissent une situation alarmante de notre société et des liens qui la constituent ? Que dire face à l’absence de décisions et de réformes réelles pendant quatre ans ? Ses mots sensés prouver la réussite de son mandat tournent comme une ritournelle, mais cette dernière ne convainc pas. Les Français savent ce qu’est la réalité. La mystification opère moins que jamais.
François Hollande n’a jamais endossé les habits de chef de l’Etat. Nul ne conteste que cela soit difficile, que cela ne se fait pas du jour au lendemain. Mais au bout de quatre années, il n’existe pas une fonction d’un tel niveau, qui n’aurait amené son responsable à changer sa manière d’exercer son pouvoir si la sienne avait échoué.
Je mets directement en lien l’incapacité de François Hollande à être un authentique Président de la République avec son absence d’anthropologie, de racine, de culture – sa seule passion, hormis la politique politicienne, est le football. Cela a été doublé d’une légèreté folle dans son comportement privé, en totale contradiction avec sa prétention à respecter la femme.
Il n’a jamais su incarner le rôle qui devait être le sien, et ne l’aura jamais, comme le montrent les propos qu’il tient dans le livre d’entretien Un président ne devrait pas dire ça… paru il y a quelques semaines.
Arrogance, mystification, inaptitude font beaucoup pour un homme censé incarner la France, la conduire. C’était trop.
Maintenant laissons l’Histoire le juger. En attendant, les Français attendent du prochain Président de la République qu’il soit à la hauteur de la fonction et des enjeux intérieurs et extérieurs.
Ludovine de La Rochère

Présidente de La Manif Pour Tous

Auteur de « Familles,  je vous aime »



COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Avec le renoncement de François Hollande, « ça va mieux », enfin !
L’enfant et la famille, premières victimes d’un quinquennat de divisions, déconnecté du réel
Hautement symboliques de son quinquennat, les affirmations de François Hollande lors de son allocution télévisée d’hier soir, témoignent une nouvelle fois de sa déconnexion de la réalité.
En rappelant que « le mariage a été ouvert à tous les couples », le Président de la République omet à nouveau, comme il l’a toujours fait, que l’adoption a été également ouverte à deux hommes ou deux femmes, privant une nouvelle fois de père ou de mère des enfants déjà orphelins. François Hollande sait pertinemment que 79% des Français considèrent que « l’Etat doit garantir à l’enfant orphelin d’être adopté par un père et une mère » : il n’assume pas le bilan de la loi Taubira !
En considérant que « l’égalité entre les femmes et les hommes a été renforcée », François Hollande souligne lui-même que l’enfant est le grand oublié de son quinquennat et de l’ensemble des mesures prises contre la famille. De même, si « la lutte contre les discriminations, celles qui blessent, a été renforcée », d’après lui, que fait-il de ces enfants dont le droit « dans la mesure du possible, de connaître ses parents et d’être élevé par eux » a été bafouée.
En outre, la tolérance de François Hollande, vis-à-vis de la pratique des mères porteuses, est sans précédent : alors qu’il assurait, par la bouche de son Premier Ministre, être opposé à la GPA, il n’a pas eu le courage d’agir : en laissant passer la circulaire Taubira de janvier 2013 et en refusant à deux reprises de faire appel de la condamnation de la France par le CEDH sur la question de la GPA, François Hollande a facilité le recours à des mères porteuses à l’étranger, c’est-à-dire l’exploitation des femmes.
François Hollande et la gauche qu’il représente – qui n’est pas fidèle à la pensée de gauche historiquement soucieuse des plus faibles – ont créé une nouvelle inégalité : celle qui existe désormais entre des enfants qui ont un père et une mère et des enfants sciemment privés de père ou de mère.
Le futur ex-Président de la République – dont l’immense majorité des Français attend le départ avec impatience – a déclaré qu’il avait voulu « éviter les divisions, les surenchères, les stigmatisations, et donc les amalgames ».
Son mandat est en réalité marqué par le clivage, la fracture. Il a suscité des divisions profondes, les plus graves concernant les enjeux humains et donc majeurs : l’enfant, la famille, l’éducation.
Quant aux amalgames, François Hollande « oublie » que certains de ses ministres, parlementaires et proches se sont fait une spécialité des « petites phrases », des insultes, des attaques, des caricatures réitérés d’une large partie des Français opposés à leurs projets de déconstruction.
Evitant tout débat de fond parce qu’incapables de justifier et d’assumer leurs positions idéologues, l’entourage de François Hollande n’a fait que lancer des anathèmes à ces Français généreux mobilisés pour défendre les droits de l’enfant.
Le Président de la République se vantait hier soir de sa « sincérité » et de son « humilité ». Etrange manière d’exercer ces qualités en vérité !
Non content d’avoir piétiné les droits de l’enfant, avec la loi Taubira, et d’avoir méprisé les 700.000 signatures réunies en 3 semaines pour en appeler au CESE, le Président de la République et ses gouvernements successifs ont démoli systématiquement les principes fondateurs de la politique familiale française :
  • Fin de l’universalité des allocations familiales, c’est-à-dire fin du principe de solidarité entre les familles et l’ensemble de la société, fin de la solidarité horizontale entre foyers avec enfants et foyers sans enfants, transformation de la politique familiale en politique sociale ;
  • Double abaissement du plafond du quotient familial. Aujourd’hui, à niveau de vie égal, les familles sont imposées plus que les autres, d’environ 30% ;
  • Réduction d’une année du congé parental pour 96% des couples, résultat de conditions imposées et inapplicables pour bénéficier d’un congé plein ;
  • Plafonnement et imposition de la majoration de pension pour avoir élevé 3 enfants ou plus alors que les couples concernés n’ont pu préparer leur retraite comme les foyers sans enfant et que les cotisations versées par leurs descendants bénéficient à tous ;
  • Hausse des tarifs de cantine pour les familles nombreuses ;
  • Baisse des allocations logement, 650.000 familles concernées…
Comme en atteste la baisse brutale de l’indice de fécondité français (20.000 naissances en moins en 2015 !), l’enfant et la famille, et en particulier la famille nombreuse, sont les premières victimes de l’aveuglement idéologique de François Hollande.
La France payera longtemps la facture de la politique anti-famille de ce quinquennat : 10 points de taux de natalité en moins, c’est à long terme 10% de cotisations en moins pour financer les retraites à venir, sans compter les générations suivantes qui ne verront pas le jour !