mardi 6 décembre 2016

Questionnant la politique LGBT du groupe, sa mobilité est gelée

A l’occasion du colloque de l’Autre Cercle (lobby LGBT dans les grandes entreprises) qui se tiendra le 29 novembre pour la sortie du livre « Mon employeur a fait son coming out » , nous diffusons le témoignage d’une personne qui s’est vue refuser un poste car elle questionnait la politique communautariste LGBT de son entreprise. Ne voulant pas cautionner la révolution civilisationnelle visée, elle a fini par démissionner.
 Témoignage
Salariée depuis quatre ans et demi d’une entreprise américaine internationale et responsable depuis quelques mois de la gestion des compétences en RH, je dois notamment suivre des indicateurs sur la diversité des talents, puisqu’une des priorités du groupe est de mettre l’accent sur la diversité, à savoir le soutien des minorités suivantes : les handicapés, les « LGBT » (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels), les femmes et quelques minorités ethniques. Ce soutien envers ces minorités passe par le recrutement, la gestion de carrière et des talents, l’accueil au sein du groupe, l’organisation d’événements/conférences, des formations, des communications sur l’intranet ou via des visuels au sein des locaux.
Au mois de juin 2016, je découvre que ce mois est consacré au soutien de la cause LGBT dans notre entreprise et ce chaque année depuis 2012. Je réalise également que cette minorité fait l’objet d’un communautarisme prononcé, contrairement aux autres minorités. Cela de plusieurs manières :
  • - En encourageant fortement les employés à rallier la cause LGBT par le port du badge aux multi couleurs de la gay pride et/ou par l’insertion dans leur signature d’email d’un logo spécial en soutien à la communauté LGBT (aucune autre minorité ne fait l’objet d’un tel soutien visible).
  • - En consacrant depuis 2012 tous les mois de juin à la communauté LGBT, par des événements, formations internes, conférences et soutiens visuels spécialement préparés pour l’occasion.
  • - En publiant aux 5000 employés en France un document sur le management de la diversité LGBT présenté comme référentiel commun, doté d’un schéma prônant le genre comme fondement de notre identité (le sexe n’y figure que comme un attribut biologique qui ne dit rien de notre identité)
  • - En faisant témoigner des salariés LGBT sur leur vie privée : comment vivre leur orientation sexuelle dans le travail tout en assurant l’évolution de leur carrière
Alors je m’interroge sur le rôle de notre entreprise à communiquer sur l’orientation sexuelle et l’identité de ses salariés. Certains salariés s’interrogent aussi autour de moi. Je décide donc en tant que responsable RH de transmettre ces interrogations au département en charge de la diversité. Je leur fais part de mes questionnements sur les contenus parfois orientés de la communication sur les sujets LGBT, tout en spécifiant mon respect pour leur travail et mon souhait de pouvoir échanger. Je reçois alors une étonnante réponse, je cite : « Il s’agit d’une vraie incompréhension de ta part, le rôle du département est de favoriser un univers inclusif et nous n’entendons pas débattre plus avant des questions évoquées dans ton mail, totalement étrangères de la seule préoccupation qui motive notre politique sociale : le bien-être de nos salariés ». Je leur fais part de ma déception devant ce refus de dialogue.
L’été passe. A la rentrée 2016, je postule en interne à un poste RH ouvert qui m’intéresse. A ma grande surprise, la DRH m’annonce qu’elle ne peut pas me confier ce poste car malgré mes bonnes évaluations professionnelles, suite à mes remarques et mails sur le thème LGBT, elle ne peut plus me faire confiance pour porter les valeurs diversité du groupe. Par ailleurs, une autre DRH me reçoit également et déclare : « tes propos dans ton mail à la responsable du département diversité sont étriqués, fermés, prosélytes et cela saute aux yeux, tu es chrétienne ». Le couperet tombe, les DRH me refusent toute évolution de carrière et je suis discriminée pour avoir tenu des propos en désaccord avec les valeurs du groupe. D’après la DRH, je risquerais même de commettre des actes homophobes et donc je serais indigne de confiance et n’aurais pas les qualités requises pour continuer à assurer mes missions. Désespérée par la situation mais décidée à faire entendre ma voix, je tente plusieurs discussions avec la direction RH, mais elle me renvoie la balle et s’interroge sur ma présence dans le groupe puisque je ne suis pas en accord avec ses valeurs. J’ai tenté en vain de leur expliquer que des désaccords pouvaient exister, être exprimés et faire l’objet d’un dialogue, sans pour autant remettre en cause mon travail et ma légitimité à travailler dans l’entreprise.
En réalité, par leur refus d’échanger, je comprends que cette stratégie du groupe cache un but politique, économique et social de promouvoir le lobby LGBT dans le monde, mais les DRH ne peuvent me l’exprimer ainsi. Je suis également consciente que leur combat passe nécessairement par une révolution civilisationnelle troublante : les salariés ne seront plus des hommes ou des femmes mais des hétérosexuels, lesbiennes, gays ou transsexuels, étape indispensable pour forcer le changement de la norme. Leur méthode est idéologique et sectaire. Je décide finalement de refuser d’accompagner ce changement en tant que responsable RH et pose ma démission.
Il m’a alors semblé nécessaire de témoigner publiquement du refus catégorique de dialogue de la Direction RH dont j’ai été victime sur un sujet qui pourtant méritait dialogue. Mon objectif par ce témoignage est aussi d’éveiller les consciences sur le communautarisme LGBT en marche dans de nombreux grands groupes, souvent décidé par une minorité au détriment du bien-être de la majorité des salariés et de la cohésion collective. En effet, les conversations que j’ai pu avoir avec des salariés exprimaient un réel malaise. Beaucoup sentent bien que la sexualité des salariés n’a rien à faire dans l’entreprise, dont le seul souci devrait être de valoriser les richesses des hommes et des femmes qui la composent.
Je remercie VigiGender pour nos échanges et pour m’avoir fait confiance afin de témoigner de ce que j’ai vécu. J’espère aider d’autres personnes à libérer le dialogue et à oser affirmer que les mœurs sexuelles n’ont pas leur place dans l’entreprise.
Le 26 novembre 2016



En rose et bleu 
Chronique de Ludovine « Les habits trop grands de Président de la République »
 Le retour au réel aura été finalement brutal : le Président de la République le plus impopulaire de la Vème République ne se représentera pas à l’élection présidentielle pour un deuxième mandat.
François Hollande paye le prix fort de sa posture fondée sur l’arrogance, la mystification et l’inaptitude. Conséquence : le lien entre le Président et le peuple français s’est rompu dès les premiers mois de son quinquennat.
Le futur ex-Président de la République a été arrogant vis-à-vis de toutes les catégories de la population, à commencer par les familles. Dix-huit millions de foyers ont été touchés par ses réformes fiscales et sociales. Il a réussi à tous les appauvrir et, pour la première fois depuis vingt ans, à faire baisser la natalité au point d’être loin du seuil de renouvellement des générations.
Les Français ont la mémoire plus longue que ne le pensent les responsables politiques. Bien au-delà du clivage gauche-droite, François Hollande a été perçu comme un président diviseur. Sa méthode alliant mépris et silence face à ses opposants a choqué les consciences. Son passage en force lors des débats sur la loi Taubira, tandis que des millions de Français demandaient des états généraux de la famille pour évaluer le sens et les conséquences de ce projet, débattre et approuver, ou non, « une réforme de civilisation », a largement contribué à son impopularité profonde et durable.
L’allocution du président de la République annonçant sa non-candidature illustre la deuxième facette de sa posture : la mystification. Il déclarait dans son discours avoir réussi à protéger le modèle social français, l’école, la justice, les déficits, etc. Pense-t-il vraiment que sa destruction pierre à pierre de la politique familiale française aura protégé ce modèle social ?
Que dire devant un tel déni face à la réalité, aux chiffres qui trahissent une situation alarmante de notre société et des liens qui la constituent ? Que dire face à l’absence de décisions et de réformes réelles pendant quatre ans ? Ses mots sensés prouver la réussite de son mandat tournent comme une ritournelle, mais cette dernière ne convainc pas. Les Français savent ce qu’est la réalité. La mystification opère moins que jamais.
François Hollande n’a jamais endossé les habits de chef de l’Etat. Nul ne conteste que cela soit difficile, que cela ne se fait pas du jour au lendemain. Mais au bout de quatre années, il n’existe pas une fonction d’un tel niveau, qui n’aurait amené son responsable à changer sa manière d’exercer son pouvoir si la sienne avait échoué.
Je mets directement en lien l’incapacité de François Hollande à être un authentique Président de la République avec son absence d’anthropologie, de racine, de culture – sa seule passion, hormis la politique politicienne, est le football. Cela a été doublé d’une légèreté folle dans son comportement privé, en totale contradiction avec sa prétention à respecter la femme.
Il n’a jamais su incarner le rôle qui devait être le sien, et ne l’aura jamais, comme le montrent les propos qu’il tient dans le livre d’entretien Un président ne devrait pas dire ça… paru il y a quelques semaines.
Arrogance, mystification, inaptitude font beaucoup pour un homme censé incarner la France, la conduire. C’était trop.
Maintenant laissons l’Histoire le juger. En attendant, les Français attendent du prochain Président de la République qu’il soit à la hauteur de la fonction et des enjeux intérieurs et extérieurs.
Ludovine de La Rochère

Présidente de La Manif Pour Tous

Auteur de « Familles,  je vous aime »



COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Avec le renoncement de François Hollande, « ça va mieux », enfin !
L’enfant et la famille, premières victimes d’un quinquennat de divisions, déconnecté du réel
Hautement symboliques de son quinquennat, les affirmations de François Hollande lors de son allocution télévisée d’hier soir, témoignent une nouvelle fois de sa déconnexion de la réalité.
En rappelant que « le mariage a été ouvert à tous les couples », le Président de la République omet à nouveau, comme il l’a toujours fait, que l’adoption a été également ouverte à deux hommes ou deux femmes, privant une nouvelle fois de père ou de mère des enfants déjà orphelins. François Hollande sait pertinemment que 79% des Français considèrent que « l’Etat doit garantir à l’enfant orphelin d’être adopté par un père et une mère » : il n’assume pas le bilan de la loi Taubira !
En considérant que « l’égalité entre les femmes et les hommes a été renforcée », François Hollande souligne lui-même que l’enfant est le grand oublié de son quinquennat et de l’ensemble des mesures prises contre la famille. De même, si « la lutte contre les discriminations, celles qui blessent, a été renforcée », d’après lui, que fait-il de ces enfants dont le droit « dans la mesure du possible, de connaître ses parents et d’être élevé par eux » a été bafouée.
En outre, la tolérance de François Hollande, vis-à-vis de la pratique des mères porteuses, est sans précédent : alors qu’il assurait, par la bouche de son Premier Ministre, être opposé à la GPA, il n’a pas eu le courage d’agir : en laissant passer la circulaire Taubira de janvier 2013 et en refusant à deux reprises de faire appel de la condamnation de la France par le CEDH sur la question de la GPA, François Hollande a facilité le recours à des mères porteuses à l’étranger, c’est-à-dire l’exploitation des femmes.
François Hollande et la gauche qu’il représente – qui n’est pas fidèle à la pensée de gauche historiquement soucieuse des plus faibles – ont créé une nouvelle inégalité : celle qui existe désormais entre des enfants qui ont un père et une mère et des enfants sciemment privés de père ou de mère.
Le futur ex-Président de la République – dont l’immense majorité des Français attend le départ avec impatience – a déclaré qu’il avait voulu « éviter les divisions, les surenchères, les stigmatisations, et donc les amalgames ».
Son mandat est en réalité marqué par le clivage, la fracture. Il a suscité des divisions profondes, les plus graves concernant les enjeux humains et donc majeurs : l’enfant, la famille, l’éducation.
Quant aux amalgames, François Hollande « oublie » que certains de ses ministres, parlementaires et proches se sont fait une spécialité des « petites phrases », des insultes, des attaques, des caricatures réitérés d’une large partie des Français opposés à leurs projets de déconstruction.
Evitant tout débat de fond parce qu’incapables de justifier et d’assumer leurs positions idéologues, l’entourage de François Hollande n’a fait que lancer des anathèmes à ces Français généreux mobilisés pour défendre les droits de l’enfant.
Le Président de la République se vantait hier soir de sa « sincérité » et de son « humilité ». Etrange manière d’exercer ces qualités en vérité !
Non content d’avoir piétiné les droits de l’enfant, avec la loi Taubira, et d’avoir méprisé les 700.000 signatures réunies en 3 semaines pour en appeler au CESE, le Président de la République et ses gouvernements successifs ont démoli systématiquement les principes fondateurs de la politique familiale française :
  • Fin de l’universalité des allocations familiales, c’est-à-dire fin du principe de solidarité entre les familles et l’ensemble de la société, fin de la solidarité horizontale entre foyers avec enfants et foyers sans enfants, transformation de la politique familiale en politique sociale ;
  • Double abaissement du plafond du quotient familial. Aujourd’hui, à niveau de vie égal, les familles sont imposées plus que les autres, d’environ 30% ;
  • Réduction d’une année du congé parental pour 96% des couples, résultat de conditions imposées et inapplicables pour bénéficier d’un congé plein ;
  • Plafonnement et imposition de la majoration de pension pour avoir élevé 3 enfants ou plus alors que les couples concernés n’ont pu préparer leur retraite comme les foyers sans enfant et que les cotisations versées par leurs descendants bénéficient à tous ;
  • Hausse des tarifs de cantine pour les familles nombreuses ;
  • Baisse des allocations logement, 650.000 familles concernées…
Comme en atteste la baisse brutale de l’indice de fécondité français (20.000 naissances en moins en 2015 !), l’enfant et la famille, et en particulier la famille nombreuse, sont les premières victimes de l’aveuglement idéologique de François Hollande.
La France payera longtemps la facture de la politique anti-famille de ce quinquennat : 10 points de taux de natalité en moins, c’est à long terme 10% de cotisations en moins pour financer les retraites à venir, sans compter les générations suivantes qui ne verront pas le jour !

vendredi 25 novembre 2016

Une adolescente violée refuse l’avortement.
Sept ans après, elle ne regrette rien.
Cette terrible et belle histoire à la fois est sans doute inaudible en France...pour l'instant :
LauranbuntingQuand Lauran Bunting était au lycée, elle a été violée par son petit ami à plusieurs reprises. Quelques temps plus tard, elle apprend qu’elle est enceinte. Malgré les circonstances traumatisantes, la jeune fille choisit de mener à terme sa grossesse et de garder l’enfant.
Il était pourtant difficile pour Lauran d’évoquer la situation avec ses parents, qui n’approuvaient pas sa relation avec le garçon. Le père de Lauran aurait préféré un avortement, mais elle s’y oppose, décidant de mener sa grossesse à terme et de faire adopter l’enfant. C’est au moment où elle voit pour la première fois son enfant sur l’écran d’échographie à 12 semaines de grossesse que Laura commence à envisager de garder le bébé et de l’élever elle-même.
Isabella est née 2 semaines après la fin de l’année de lycée de Lauran et l’obtention de son diplôme.
À travers ce terrible cheminement, Lauran dit avoir été bénie par sa fille.
Le Seigneur m’a donnée la force pour passer les moments les plus difficiles et il continue d’être près de moi dans les bons moments
Aujourd’hui, Lauran souhaite faire connaître son histoire pour encourager les jeunes filles ou les femmes qui font face à une grossesse issue d’un viol.
Mon cœur souffre pour les femmes qui ont subi un viol. Je sens leur douleur. J’entends leurs larmes et leurs peurs. Et je prie qu’elle puisse voir que leur bébé n’est pas un accident. Ils ne sont pas des erreurs. Essayer d’effacer ces moments en tuant le bébé n’est pas la réponse. Malheureusement, cela ne fera qu’ajouter de la peine

De la contraception à l'utérus artificiel : que va devenir la femme ?

Femmes2-OLe Défenseur des droits Jacques Toubon s'est prononcé lors d'un colloque à Paris pour la reconnaissance par la France de la filiation du parent non biologique d'un enfant né d'une mère porteuse à l'étranger. Malgré les diverses déclarations gouvernementales, nous voyons bien que rien n'est fait contre pratique. Croyez-vous que, in fine, la légalisation de la Gestation pour autrui soit inéluctable ?
Inéluctable non, certainement pas. D’ailleurs, la population française n’adhère pas à cette forme d’instrumentalisation du corps de la femme et encore moins, à la vente d’un enfant. La GPA n’est autre qu’un esclavage des temps modernes pour produire des enfants dans l’appareil productif de femmes pauvres. Et l’esclavage a bien été aboli !
Pour lors, ce qui est évoqué est la reconnaissance de filiation, ce qui encourage honteusement la GPA, explicitement interdite en France. Cependant, des faisceaux convergents d’initiatives politiques tendant vers l’obligation de la reconnaissance de la filiation ont de quoi nous inquiéter : 
  • la Circulaire Taubira
  • les récents arrêts de la CEDH condamnant la France
  • le rapport législatif du Parlement Européen In’t Veld pour imposer une définition européenne des droits fondamentaux
  • le règlement Cavada pour une coopération européenne sur les régimes matrimoniaux et patrimoniaux
  • les travaux de la Conférence de la Haye sur les Conventions Internationales de Maternité de Substitutions. 
Pourtant, comme La Manif Pour Tous n’a cessé de l’affirmer, les enfants « fantômes de la République française » n’existent pas. Ils ont un état de naissance qui est le pays où ils sont nés de mère porteuse. Le parcours administratif pour naturaliser cet enfant ramené illégalement en France n’est pas simple, et c’est bien normal pour décourager les parents acheteurs de l’enfant.  Ce qui est sûr c’est que pour interdire les filiations « bidons », comme les appelle Ludovine de la Rochère, le plus efficace serait l’abrogation de la loi Taubira ! Le marché de la GPA est juteux et international : on s’inscrit dans un mouvement de mondialisation de l’économie de marché que rien n’arrête.  Et les enfants et les mères porteuses sont les premières à en pâtir. Comment un enfant peut-il se construire avec six parents (deux parents commanditaires, deux éventuels parents donneurs de gamètes, et la mère porteuse et son compagnon ou mari) déclaré dans deux pays à l’état civil : son état de naissance et son état de résidence, comme le préconise la Conférence de La Haye pour contourner la difficulté juridique de la reconnaissance de filiation? 
L’enfant sans parent et sans pays ne pourra être qu’un déraciné, un déshérité, un hors-sol. De la maternité éclatée naît l’enfance éclatée.
Vous évoquez dans votre ouvrage l'arrivée de l'utérus artificiel. Croyez vous en la généralisation de cette pratique qui relève encore aujourd'hui de la science-fiction ?
J’aimerais pouvoir vous affirmer avec certitude que l’embryon puis le fœtus ne survivraient pas à une gestation hors du corps de la mère, par manque de liens psychologiques mais je ne le peux. 
L’ectogénèse (grossesse dans un utérus artificiel) est souhaitée par les lobbys féministes et homosexuels pour d’évidentes raisons : pour les uns, la maternité est un joug insupportable et une inégalité en termes d’épanouissement personnel et professionnel et pour les autres, une discrimination à l’égard de l’homme qui souhaite avoir son enfant à lui, pour le materner, l’allaiter etc. Au-delà des revendications, nous savons que certains laboratoires de recherche américains, entre autres, sont assidus dans la mise en œuvre de cette pratique pour la prouesse technologique, la notoriété et le chiffre d’affaires qui en découleraient. Barbara Coello, économiste à la Banque Mondiale, a fait des recherches après avoir été le témoin d’expériences illégales d’utérus artificiel sur des bébés, ainsi que des rats de laboratoire. Elle a observé que des laboratoires de recherche font du recrutement par internet, en toute illégalité, pour « disposer » de bébés sur le point d’être expulsé de l’utérus maternel et menacés de mort pour diverses raisons médicales. Exploitant le désarroi des mères, ils leur promettent de tout faire pour sauver leur enfant et a minima, de faire avancer la science. Ces enfants sont tous morts sans explication.
La recherche sur l’embryon est autorisée jusqu’à 14 jours de développement en laboratoires dans la plupart des pays. À l’autre bout de la « chaîne de production », l’enfant prématuré survit de plus en plus tôt. L’enfant le plus jeune ayant survécu à une naissance accidentelle prématurée avait 17 semaines. De plus, une petite fille a récemment passé 20 minutes hors du corps de sa mère pour subir une opération chirurgicale durant laquelle on lui enlevé une grosse tumeur qui présentait une menace pour sa vie. Elle a, à l’issue de l’opération, été replacée dans le sein maternel et est née en pleine santé. Cette externalisation de la grossesse paraît donc de plus en plus palpable et faisable. 
Pour finir, le Professeur Atlan dans son ouvrage de référence L’Utérus Artificiel, avance le fait que chaque grossesse est particulière et s’ajuste à une variété infinie de conditions, ce qui démontrerait la capacité du fœtus à s’adapter rapidement aux nouveaux environnements, sans conséquence. Il affirme aussi que la machine pourrait produire des mouvements, des sons, que les parents pourraient parler et chanter à l’enfant et qu’ainsi l’interaction psychologique et sensorielle avec les deux parents serait assurée.
Je crois au contraire qu’aussi bien dans la GPA qu’avec l’utérus artificiel, la séparation biologique, psychologique, cognitive et spirituelle profonde entre la mère et l’enfant produit de très lourdes conséquences sur l’enfant lui-même et pour les générations à venir. 
Pour conclure, j’aimerais donner le mot de la fin à Helen Hung-Ching Liu. Professeur de Médecine Reproductive à la Clinique d’Obstétrique et de Gynécologie de l’Université Médicale de Weill Cornell, elle testa en laboratoire l’implantation d’embryons surnuméraires dans un utérus externe pendant de nombreuses années, et parvint finalement à en implanter et les faire vivre pendant cinq jours dans un endomètre artificiel. Elle finit par arrêter ses expériences pour des raisons éthiques, reconnaissant que ces expériences posaient des questions morales. Elle justifiera sa décision ultérieurement, par le fait qu’elle observait que le dialogue mère-enfant n’était pas seulement hormonal ou circulatoire. Selon elle, il repose sur les expériences psychologiques et sensorielles de deux êtres humains. Après avoir cherché la réussite technique, elle nous pose finalement les questions essentielles : « Les humains sont-ils uniques ? Sans relation avec sa mère, un être humain sera-t-il encore une personne ? » 
A l'origine de toutes ces dérives, vous évoquez la contraception et le caractère considérable du marché de la pilule contraceptive. Pensez-vous que l'encyclique de Paul VI, Humanae Vitae, sur ce sujet reste d'actualité et si oui, comment pouvons-nous lutter pour redonner à la sexualité sa véritable finalité ?
La contraception est en effet le premier élément du chaînon « procréatique ». Il m’a semblé intéressant de mettre en lien, dans mon livre Femme 2.0, entre le refus du jaillissement d’une vie potentielle de manière cyclique qui prélude à l’usage d’un contraceptif chimique et le refus de l’infertilité justifiant le recours à la PMA et la GPA. Dans Femme 2.0, je mets en lumière la progression historique, culturelle et technique de la pilule vers l’eugénisme et l’externalisation de la grossesse. 
Oui, l’encyclique Humanae Vitae fut prophétique car le pape Paul VI entrevoyait déjà les méfaits du tout contraception ; et oui, sa position reste d’actualité car on constate bien que le nombre d’IVG (40% des françaises avorteront une fois dans leur vie, deux fois plus qu’en Allemagne) ne baissent pas malgré l’usage massif de la pilule (contraception, pilule sans règle, pilule du lendemain…).
De la même manière, Saint Jean Paul II fut lui aussi prophète en dénonçant dans Evangelium Vitae la dissociation causée par la création d’embryon sur une paillasse de laboratoire de l’acte sexuel fécondant et l’eugénisme qu’elle permet. J’avoue qu’à l’époque, je ne comprenais pas les fondements de sa pensée mais aujourd’hui, tout s’éclaire : les parents deviennent externes au processus de fécondation, les biologistes « produisent » 19 embryons pour donner naissance à un enfant conçu in vitro et le nombre d’embryons cryogénés et en attente de leur sort dans les congélateurs du CECOS français est en constante augmentation. 
Et le pire reste à venir : l’eugénisme de conformité pour donner naissance à un enfant parfait et correspondant à la norme social et sanitaire, ainsi que la modification du génome nous mènent à un monde où la femme ne sera plus qu’une productrice de gamètes et n’aura plus besoin de se donner ni de « payer directement le prix de cet engendrement commun où se consomment littéralement les énergies de son corps et de son âme », comme le dit Saint Jean Paul II dans sa lettre aux femmes, Mulieris Dignitatem.
L’avenir de la femme est-elle la Femme 2.0 ? Espérons que non et protégeons la maternité biologique, « djihad » d’amour de la femme.

jeudi 24 novembre 2016


 Les Marnais (+ 1 Ardennais)
à la Manif pour Tous du 16 octobre 2016 à Paris






























mercredi 19 octobre 2016

Paris  bleu blanc – rose
Pari gagné pour La Manif Pour Tous !

Plus de 200.000 manifestants ont répondu ce dimanche à l’appel de La Manif Pour Tous. « Notre mouvement social fait une entrée en campagne fracassante pour la famille » se réjouit Ludovine de La Rochère. « Nous sommes la première force militante de France. Aucun parti ni candidat ne réussit à mobiliser autant » poursuit-elle.
Pendant 3 heures et demi, les manifestants ont défilé dans le calme avec enthousiasme et détermination pour demander à François Hollande de stopper la déconstruction de la famille et de la filiation. N’en déplaise à certains détracteurs, 4 ans après les débats sur le mariage et l’adoption pour tous, le mouvement social de La Manif Pour Tous est toujours vivant, et bien vivant. Avec la mobilisation de ce dimanche, les familles entendent pousser le Président de la République à faire appel de la condamnation de la France par la CEDH pour refus de transcription à l’état civil d’enfants nés de GPA à l’étranger. Le délai expire le 21 octobre…
PMA « sans père », scandale de la GPA, diffusion du genre à l’école… les familles ont envoyé un message clair et net au gouvernement, mais aussi à l’opposition. Alors que s’ouvre une année riche en échéances électorales, il faudra bel et bien compter avec les familles. De nombreux élus étaient présents pour afficher leurs ambitions en matière de politique familiale et de reconstruction de la famille. Parlementaires et élus locaux ont battu le pavé parisien aux côté des familles : Jean-Frédéric Poisson, Bruno Retailleau, Philippe Gosselin, Henri Guaino, Hervé Mariton, Marion Maréchal Le Pen, Guillaume Peltier, Nicolas Dupont-Aignan, Karim Ouchikh, Jean-Christophe Fromentin, Valérie Boyer, Louis Aliot… pour n’en citer que quelques uns. En déplacement au Maroc, François Fillon a de son côté apporté son soutien aux manifestants par voie de communiqué, tout comme Bruno Nestor Azérot qui a tweeté « Pensées pour les militants de @LaManifPourTous depuis la Martinique ! Une telle mobilisation dans la durée ne peut que susciter le respect… »
Plusieurs élus ont pris la parole sur le podium. L’organisation a veillé à l’équilibre de l’expression de toutes les sensibilités. Faire parler sur un même podium les élus centristes, LR, PCD, Debout La France, SIEL et FN est un événement politique majeur. Seule la famille est capable de rassembler largement, toutes sensibilités confondues comme en témoigne le soutien du parlementaire de gauche (groupe GDR) Bruno Nestor Azérot.
Seul bémol dans cette journée de la famille, le dispositif était malheureusement légèrement sous-dimensionné. La zone d’arrivée était saturée et des dizaines de milliers de manifestants n’ont pas pu rejoindre la Place du Trocadéro. La fermeture des itinéraires de délestage pour des raisons de sécurité a amplifié ces difficultés. « Nous présentons nos excuses aux familles qui sont restées bloquées sur l’avenue Georges Mandel, au-delà du métro rue de la Pompe ainsi que sur les avenues adjacentes de la Place du Trocadéro » déclare Albéric Dumont, Coordinateur général de La Manif Pour Tous.
Confortée par ce retour en force sur le pavé parisien, La Manif Pour Tous va continuer à peser dans le débat public pour défendre la famille et l’intérêt supérieur de l’enfant. Albéric Dumont a d’ailleurs interrogé la foule pour lui demander si elle est prête à revenir manifester. La réponse fut unanime et répétée : OUI ! La Manif Pour Tous est donc prête à organiser de nouvelles mobilisations jusqu’à obtenir satisfaction sur ses revendications.
FOCUS – Les Français plébiscite la filiation Père-Mère-Enfant
Selon un sondage opinionway rendu public aujourd’hui, près de 8 Français sur 10 (79%) se déclare favorable à ce que l’Etat garantisse à chaque orphelin le droit à être adopté par un père et une mère. « Le mariage pour tous implique le droit à adopter pour les couples homosexuels » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « Les Français affichent leur attachement à la filiation Père-Mère-Enfant qui est remise en cause par la loi Taubira. En autorisant le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe, la loi Taubira a créé un droit à l’enfant, ouvrant la porte à moyen terme à la PMA « sans père » et à la GPA » poursuit-elle.