dimanche 4 octobre 2015

LE LOBBY LGBT EN PLEINE ACTION A L'ONU

Par Edouard in Center For Family & Human Rights

La Bureaucratie de l’ONU continue à pousser les « Droits LGBT » malgré les tensions
 
NEW YORK, 2 Octobre, (C-Fam). Le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, a promis que les droits homosexuels et transgenres avanceraient à l’ONU quels que soient les efforts que cela doit coûter au sein de l’organisation et entre les états.

« La plupart du temps, je n’ai pas eu de succès » déplore Ban Ki-moon, tandis qu’il repasse les épisodes de sa « diplomatie personnelle » pour promouvoir les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres partout dans le monde ».

Le Secrétaire Général sortant a parlé à un public en adoration de délégués et de militants au siège de l’ONU Mardi, lors d’un évènement spécial dans les coulisses de l’Assemblée Générale.

Partant de remarques préparées, il a expliqué que sa relation avec les puissants états membres de l’ONU a été « difficile » à cause de sa défense régulière et insistante des droits LGBT.

Mais Ban, désormais dans sa dernière année de mandat, a écarté toute crainte de perdre la bonne volonté politique.

Il ne s’agit pas seulement d’un engagement personnel, mais d’un engagement institutionnel » a-t-il dit, en promettant qu’il « continuerait à se battre » et qu’il serait « le premier de nombreux » Secrétaires Généraux à considérer les droits LGBT comme une part de la « mission sacrée » de l’ONU de promouvoir les droits de l’homme.


Il a dit qu’il «avait appris à parler au nom » des droits LGBT à l’ONU, car en Corée cela ne lui était pas permis.

Grâce à sa défense de ces droits, a-t-il dit, le président Malawi a gracié un couple homosexuel condamné. Il y quelques années, il a promis à 12 membres du personnel de l’ONU « placardés » qu’il ferait de l’ONU « le meilleur lieu de travail possible pour les personnes LGBT ».

L’évènement, “Ne laisser personne de côté », a été organisé par le « LGBT Core Group », composé de 17 pays qui représentent plus de 75% du budget de l’ONU, et l’Union Européenne.

Le groupe a été incapable de gagner le soutien politique souhaité. Les Objectifs de Développement Durable, adoptés la semaine dernière, ont dû être « assainis » sur certaines références qui pouvaient être interprétées comme incluant les droits LGBT. Néanmoins, leurs défenseurs promettent de faire en sorte que les pays et les organisations de l’ONU réinterprètent le vaste langage des objectifs.

L’évènement fut accompagné d’une déclaration des 12 agences de l’ONU*, y compris le Programme pour Alimentaire Mondial, Les Fonds de Nations-Unies pour les Enfants et l’Agence de l’ONU pour les Réfugiés, disant aux pays d’abroger les lois qui criminalisent « les relations homosexuelles entre adultes consentants », d’interdire toute discrimination envers les individus qui s’identifient comme LGBT, de reconnaitre légalement le changement sexuel dans les documents d’identité et de « combattre les préjugés » à travers «  le dialogue ainsi que l’enseignement et l’éducation publique ».

D’autres orateurs ont pointé du doigt les Africains pour leur critique.

Festus Mogae, ancien président du Botswana, a fait un plaidoyer pour les pays africains.

Il a défini “l’activité sexuelle homosexuelle” comme étant « le droit le plus basic », et a cité Mère Thérèse dans les droits de l’homme comme un soutien pour cette cause. Les droits LGBT sont cruciaux pour lutter contre le SIDA en Afrique, a-t-il dit, même si il a omis de traiter la manière dont le HIV/SIDA parmi les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, qui a atteint des proportions épidémiques dans les pays développés, pourrait être contrôlée en Afrique si l’homosexualité devenait monnaie courante.

Le vice-président hollandais, de la Commission de l’UE, Frans Timmermans, a dit aux Africains «qu’il devait entrer en contact avec leur culture et leur histoire » et a présenté ses excuses au nom de l’Europe pour avoir apporté “l’homophobie et la discrimination” à l’Afrique

Timmermans a fait l’éloge du Secrétaire Général pour son « extraordinaires fidélité » aux droits LGBT et a dit : « Nous ne sommes pas ici pour imposer nos points de vue à ceux qui ne les partagent pas ».

Hina Jilani, un ancien expert des droits de l’homme des Nations Unies et membre désigné de The Elders, a applaudi les défenseurs des LGBT. «Vous pouvez les battre, mais ils ne s’avoueront jamais vaincus, c’est ce qui me donne espoir, plus que n’importe quel traité international sur les droits des LGBTI ».

*Les Signataires sont l’Organisation Internationale du Travail (OIT), La bureaucratie pour les droits de l’homme de l’ONU (OHCHR), le Programme de Développement de l’ONU (UNDP), l’agence pour l’éducation, la science et la culture de l’ONU (UNESCO), les Fonds des Nations-Unies pour la Population (FNUAP), l’agence pour les Réfugiés de l’ONU (UNHCR), les Fonds des Nations-Unies pour les Enfants (UNICEF), le bureau de l’ONU contre les drogues et les crimes (UNODOC), l’agence de l’ONU pour les Femmes (ONU Femmes), le Programme Alimentaire Mondial (WPF), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le programme de l’ONU contre le SIDA (UNAIDS).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire