jeudi 23 mai 2013

La dictature du Gender et son cheval de Troie: le mariage pour tous.


L'essentiel à savoir pour comprendre le déni de débat dont personne n'a entendu parler dans les grands médias.
    Le mariage homosexuel, c'est l'imposition de la théorie du Gender (genre) qui envahit actuellement le monde. La doctrine est issue des milieux lesbiens et gays et du féminisme radical américain qui l'ont théorisée autour des années 60-70.


    Les" féministes radicales" ou "féministes du genre" ne sont pas à confondre avec les féministes classiques qui cherchaient à obtenir une égalité raisonnable entre les hommes et les femmes.
Ici, il s'agit de féministes d'obédience néo-marxiste qui identifient l'origine de la lutte des classes dans la différence originelle entre les hommes et les femmes.
Cette dialectique ne s'appuie plus sur une défense de la condition féminine mais sur l'objectif de déconstruire la société pour créer une nouvelle civilisation.
La forme naturelle universelle des sociétés étant "la famille", c'est elle qui doit être déconstruite en premier et, pour cela, il faut détruire tout ce que l'on sait sur l'homme et la femme qui ne serait qu'une construction sociale et culturelle.
    L'insurmontable pour le Gender c'est que la fécondité est la source obligée de la famille homme, femme, enfants.
Le contournement de cet écueil est l'introduction d'enfants par adoption, PMA, et GPA, permettant ainsi toutes sortes de familles nouvelles au large choix des adultes.
L'enfant devient alors le prétexte, la victime et le moyen de détruire la famille naturelle en le distribuant à volonté (sous espèces sonnantes et trébuchantes) à ces nouvelles unions, stériles en elles-mêmes. 
    Un autre écueil de taille pour le Gender, qui prétend créer une humanité nouvelle en détruisant celle qui existe depuis le commencement, est la réalité du modèle sexuel masculin et féminin.
Le tour de passe-passe enfantin des "Merlins l'Enchanteur" est tout simplementd'affirmer qu'il n'y a pas de sexes masculin et féminin et que cette différence n'est qu'une construction culturelle et sociétale, véritable dogme du Gender.
Il ne s'agit plus de revendiquer une défense de la féminité mais une destruction des modèles homme-femme dans tous les détails de la nature puisque la reproduction est revendiquée entre femmes seules, entre hommes seuls (alors qu'il y aura toujours un père et une mère biologiques même en cas d'hommes porteurs d'utérus, un des rêves reproductifs de ces professeurs Nimbus).
    L'autre tour de passe-passe de ces doctrinaires, leur arme redoutable, c'est d'affirmer que ce qu'une construction culturelle a érigé en vérité, une autre conception culturelle, radicalement opposée, peut l'abolir et l'inverser, en imposant de nouveaux modèles culturels, que tout le monde serait obligé d'adopter, grâce aux contraintes de lois nouvelles appuyées par la force policière étatique.
    Ces théoriciens ont parfaitement compris ce qui paraît évident mais qui n'est pas assez intégré par l'esprit humain qui en dépend pourtant, c'est l'influence extrême que peuvent avoir les cultures sur la constitution profonde de l'esprit humain.
Les hommes sont, en grande partie, le fruit de leurs cultures dominantes. L'être est institué par les institutions .Partant de cette réalité, ils ont décrété d'autorité que, même la nature, était le résultat de la culture dominante, niant les évidences de la Création.
Pour eux, il n'y a pas d'hommes ni de femmes, sauf à avoir été catégorisés hommes et femmes par la culture dominante. 
    Niant contre toute raison qu'il y ait des sexes masculins et féminins, ils remplacent la réalité masculine et féminine, qu'ils veulent détruire, par l'invention sémantique des genres (genders) sexuels détachés de  toute réalité chromosomique, génétique, anatomique, biologique, fonctionnelle, psychologique et psychique.
La réalité ne serait plus le sexe originel de chacun mais le choix culturel, favorisé par la loi, de ne plus vivre comme  homme et femme mais selon le choix de "genres" qui seraient au moins cinq: hétero sexuels, homosexuels masculins, homosexuels féminins, bisexuels, transsexuels et retour, à volonté ignorant que comme il n’y a que deux sexes, il n’y a que deux genres , masculin et féminin.
    Pour arriver à de telles aberrations pour un esprit normal, il a fallu utiliser l'arme intellectuelle de la sémantique de type dialectique qui consiste à retourner le vocabulaire contre la réalité et la vérité
Le moyen se trouve dans l'exploitation de situations plus ou moins conflictuelles que l'on retourne en faveur du mensonge, toujours par des tours de passe-passe.
Pour cela, il faut utiliser des mots porteurs de vertus pour profiter de leur symbolique en les utilisant contre leur signification réelle. La tyrannie s'impose d'abord aux mots pour s'imposer ensuite à tous.
"Avancée", "progrès" "évolution",  pour ce qui n'est que régression. "Sens de l'Histoire" utilisé pour justifier la dictature des cas particuliers sur la société et sur les enfants-marchandises. Hitler et Staline furent en leur temps le sens de l’Histoire.
Le bon sens et la justice permettent d'affirmer que le droit des enfants prime sur le droit à l'enfant et outrepasser ce droit débouche sur une ségrégation entre enfants des familles naturelles et enfants des paires H.H ou F.F.
La ségrégation est le fait d'une loi qui offre des enfants aux paires d'adultes stériles comme moyen de prétendre à la constitution abusive de familles légales.
Les cas particuliers sont à traiter avec justice par la société mais ils ne peuvent être imposés comme nouvelles normes au détriment de la famille naturelle, surtout quand l'intention sous-jacente de la civilisation du Gender est de détruire cette famille.
La manipulation sémantique utilise "Les familles" au lieu de "la famille", "couples" au lieu de "paires" identiques, "l'égalité" pour nommer "l'identique" au détriment des différences et de l’altérité, qui seules méritent d'acquérir le droit à l'égalité.
Le summum de cette manipulation s'étale quand ils disent: "Cette loi n'enlève aucun droit à la famille traditionnelle et ouvre de nouveaux droits identiques aux autres". Cette sémantique est diabolique dans le fait qu'elle affirme le contraire de la réalité : En perdant son statut de modèle social unique, la famille naturelle n'existe plus, ipso facto, dans ses droits propres. Les droits ne peuvent être identiques pour des intérêts radicalement différents et les nouveaux droits des familles artificielles prédomineront au détriment des intérêts particuliers des familles traditionnelles, parfait exemple de "déconstruction" du Gender.
Quand ils n'ont rien à opposer à la vérité, les Sachems du leitmotiv dialectique se mettent à psalmodier, dans une attitude de mépris : "nous n'avons pas les mêmes valeurs!".
("J'assène donc je pense !")
Comme si faire valser les mots "valeurs" comme des derviches tourneurs, pouvait créer une valeur à partir du non-dit et au besoin de n'importe quelle contre-valeur. La ficelle est toujours d'utiliser un mot pour faire avaler le contraire de ce qu'il signifie et persuader l'auditoire envoûté par la vertu du mot "valeur", que cette "valeur" est sans équivalence possible, même s’il s’agit d’une horreur.
Puis on appelle débat le rejet du débat.
Une autre arme dialectique est de condamner d'avance toute réflexion comme celle-ci, toute protestation, sous l'accusation systématique d'homo phobie. Pour arriver à cette fin dictatoriale, il a fallu contraindre l'ordre naturel classique par la force de la loi afin de briser toute résistance à ce changement prétendu de la nature humaine.

    Ces adeptes de la Révolution ultime contre la Nature ont décidé d'imposer une nouvelle culture dominante totalitaire, conçue comme une véritable religion par des "théologiennes", véritables gourous "spirituels" du mouvement.
Pour elles, la "déconstruction" des religions est essentielle, en particulier le Christianisme car la figure d'un Homme-Dieu sauveur leur est insupportable, de même celle d'un Dieu qu'elles préfèrent remplacer par l'idée de la sagesse féminine, sophia, qu’elles appellent la "Déesse".
Elles affirment que tous les textes bibliques, sans faire de détail, sont le produit d'une culture et d'une histoire patriarcale centrée sur l'homme, rejetant à priori qu'ils puissent être aussi le fruit d'une révélation inscrite dans un monde antique effectivement patriarcal.
Lors de la Conférence Internationale de la Population et du Développement du Caire de 1994, elles attaquaient surtout le catholicisme avec une concentration remarquable de la technique dialectique que je souligne: "Le fait de demander que soient respectés les droits élémentaires ne concorde pas avec l'opposition déclarée de toutes sortes de fondamentalistes religieux, Vatican en tête, qui sont opposés à la santé et aux droits reproductifs, et même aux services de planification familiale ".
"Santé" et "droits reproductifs" et "services de planification familiale" se résument à la distribution tous azimuts du préservatif sans jamais enseigner l’amour et à l’avortement (la mort pour les avortés) présentés comme des valeurs sous le camouflage de mots plus vertueux les uns que les autres.
    Les alliés de la Révolution du Gender c'est d'abord l'ignorance dans laquelle ont été confinées les populations, toujours avec l'utilisation de la dialectique prétendant que le déni d'information est de l'information et du débat.
Les autres alliés sont toutes les institutions nationales, européennes et mondiales, gangrenées par leur influence qui est grande...
Depuis la 4ième conférence mondiale sur la femme des Nations Unies en 1995, le Gender a infiltré les instances internationales de l'ONU et ses dérivés: OMS, etc .
Les alliés sont aussi le phénomène de mode habituel dans le milieu du show-biz et de la population non avertie de ce qui se trame.
De même les médias aux ordres des pouvoirs financiers acquis à l'idéologie du Gender, ou ignorants, ainsi que les nombreux politiciens plus ou moins soumis au lobby LGBT. La haute Finance et le veau d’or répondent présents ( Apple ,Pierre Bergé propriétaire du Monde et du Quotidien etc…)
La volonté est d’ d'infiltrer administrations et partis comme en d’autres temps la consigne a été donnée avec succès aux militants marxistes de tous pays d’infiltrer les séminaires pour mettre l’Eglise au service de la Révolution, (selon une ancienne dirigeante du parti communiste américain convertie au catholicisme). Ces militants ont gardé leurs mœurs, créé des réseaux, certains sont devenus évêques et, il n’y a pas de hasard, le Gender est une création marxiste ; ils lutteront sournoisement contre la Résistance avec la ficelle du « fascisme » ou ses équivalences connues.
Sous Sarkozy cette théorie a été inscrite dans des livres de classe de terminale par l’éducation nationale où les genders font la loi, comme au syndicat marxiste de la magistrature.
Depuis l’échec du communisme, le Gender est le nouveau dada du marxisme.
 
    En France, le Président , hostile au mariage pour lui, promène sa maîtresse dans les instances internationales comme première dame. Tous ceux qui sont contre le mariage sont pour le "mariage pour tous".
La seule décision capitale prise dans une période de crise économique extrême a été d'introduire le mariage homosexuel dans le cadre de la révolution civilisationnelle revendiquée par le gouvernement .
L'ignorance, la précipitation, le déni d'explication, la propagande à sens unique, l'entêtement incroyable à imposer les idées du Gender contre une majorité de Français de mieux en mieux informés, prouvent que pour le gouvernement, la tyrannie du "Gender" était plus importante à installer que de régler les problèmes économiques qui accablent le pays.
Totalement surpris par le soulèvement populaire inattendu qui s’installe, le pouvoir et ses affidés médiatiques tentent de le catégoriser comme extrémiste, avec la tentation de justifier d'avance la répression en favorisant une spirale de violence pour en accuser les véritables victimes ( toujours la même dialectique).
  La dictature du genre s'est réellement installée dans les pays conquis par elle.
En Espagne, les parents ont dû se mobiliser en masse pour faire rejeter cet enseignement à l’école. et, en Allemagne, des peines de prison ferme de 43 jours (renouvelables) ont été infligées aux parents qui refusaient d’envoyer leurs enfants à ces cours , avec l'aval de la cour européenne de justice, gangrenée par des technocrates acquis au "Gender" .
En France, dès la rentrée prochaine, les enfants de six ans devront apprendre à « déconstruire »leur genre masculin ou féminin au profit du choix possible d’un autre genre.
Ou la dictature du "Gender" est appliquée par la force injuste de lois iniques ou la Résistance pacifique mais capable d'aller au martyr, la balayera au profit d'une alliance renouvelée de l'homme et de la femme dans la vérité de leur amour.

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